Ils sont une vingtaine à multiplier les pas chaque jour dans l’ensemble du Centre Hospitalier de Béthune Beuvry. En plus d’assurer le transport des patients entre les différents services de soins, les brancardiers occupent une fonction demandant vigilance et écoute. « La prise en charge ne se limite pas seulement au contrôle de l’identité du patient et de son trajet. On le rassure lorsque c’est nécessaire. On cherche à instaurer une relation de confiance », explique Damien Lagae, brancardier au Centre Hospitalier de Béthune Beuvry.

Même si des programmes sont fixés chaque journée, des régulateurs supervisent l’ensemble de l’équipe pour répartir les missions : « Nous ne sommes rattachés à aucun service. Ce sont les régulateurs qui reçoivent les appels du personnel médical avant chaque transfert. Ils nous transmettent les informations ensuite ». Certaines situations sont cependant toujours priorisées par les brancardiers, comme l’envoi d’une personne en réanimation ou un accouchement.

Dès qu’ils récupèrent un patient, les brancardiers en prennent l’entière responsabilité. « On se présente aux équipes soignantes pour qu’il n’y ait pas de confusion, puis on vérifie le dossier de la personne. On connait les gestes et soins d’urgence pour pouvoir intervenir en cas de problèmes » ajoute Damien Lagae.

Les patients restent souvent alités lors des transferts, mais ils peuvent aussi être emmenés en fauteuil roulant ou en brancard selon la situation. « Parfois, on accompagne simplement à pied le patient. Dans tous les cas, notre présence est obligatoire. » Ainsi, deux brancardiers sont présents dans l’établissement la nuit et le week-end pour assurer les urgences.

En moyenne, les brancardiers du Centre Hospitalier de Béthune Beuvry effectuent 9km de marche par jour. A cela s’ajoutent la pousse des lits et les éventuelles manipulations de patients : « C’est quand même important d’avoir une bonne condition physique » conclut Damien Lagae.