Aide-soignant en réanimation depuis trois ans au Centre Hospitalier de Lens et sapeur-pompier volontaire, Guillaume DELONGHAI part deux semaines en Guyane en août 2021 comme réserviste sanitaire. « Nous venions renforcer les hôpitaux qui subissaient pleinement la pandémie. C’était logique de m’engager : j’ai toujours voulu aider les autres », explique-t-il.
Malgré la gravité de la situation, le département français n’impose ni couvre-feu, ni confinement. « C’était particulier. Ils n’étaient pratiquement pas vaccinés, ne faisaient pas de tests PCR, le masque n’était pas obligatoire. Les patients Covid étaient parfois mélangés avec les non-Covid ».
Envoyé dans le service de réanimation du nouvel hôpital de Cayenne, chef-lieu de la Guyane, Guillaume retrouve les mêmes techniques de travail et le même matériel qu’en France métropolitaine. Seul problème : plusieurs des soignants locaux viennent d’autres services et ne sont pas formés à la réanimation. « Nous étions très sollicités lors de nos prises de postes. », confie l’aide-soignant. Quelques mois après son retour, Guillaume DELONGHAI est prêt à recommencer l’expérience, mais plutôt avec d’autres soignants du Centre Hospitalier de Lens.