Une situation COVID qui se stabilise

En cohérence avec l’atteinte récente du pic de la 7e vague COVID, la situation COVID au sein de nos hôpitaux semble se stabiliser. En effet, depuis le début de l’épidémie nous en ressentons les fluctuations 15 à 20 jours après leur survenue.

Cela se répercute également au niveau du nombre de soignants eux-mêmes positifs qui est stable depuis plusieurs jours.
Ainsi, nos équipes prennent en charge ce jour 18 patients hospitalisés pour motif COVID dont 3 en soins intensifs et 1 en réanimation :

  • 15 au CH de Béthune Beuvry, dont 3 en Soins Intensifs et 1 en réanimation ;
  • 3 au CH de Lens.

En cohérence, nous n’avons pas mis en œuvre de capacitaire dédié en plus des dispositifs existants dans les services. Nous nous tenons prêts à l’organiser si cela s’avérait nécessaire, avec un nombre de lits au plus près du besoin.
En sus des patients pris en charge pour motif COVID, nous avons identifié 40 patients positifs pris en charge pour d’autres motifs et ne souffrant pas de la pathologie COVID au sein de nos hôpitaux :

  • 14 au CH de Béthune Beuvry ;
  • 3 au CH d’Hénin-Beaumont ;
  • 23 au CH de Lens.

L’augmentation du nombre de patients positifs est concomitante à une tension forte et continue sur les urgences depuis plusieurs semaines. Aussi, afin de préserver notre capacité à prendre en charge tous les patients qui en ont besoin dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité, nous appelons la population à rester prudente, à respecter les gestes barrières en cas de suspicion COVID, près des personnes fragiles ou dans les situations de promiscuité, à se faire vacciner, et à ne venir aux urgences que si la situation l’exige réellement.

Pour rappel, le port du masque est toujours requis au sein des établissements de santé. Leur accès reste soumis à la présentation d’un pass sanitaire (pass vaccinal ou test de moins de 24h), sauf pour les urgences, les visites en Soins Palliatifs, les séances d’Hémodialyse, la PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé), les consultations de médecine légale et la rétrocession de la pharmacie.