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Cancer le plus fréquent chez l’homme dans le monde, le cancer de la prostate représente un enjeu majeur de santé publique, auquel le Centre Hospitalier de Lens répond en proposant une prise en charge complète et rapide.
Même si le cancer de la prostate se soigne plutôt bien, il est important de le diagnostiquer à un stade précoce pour favoriser les chances de guérison. « Son développement est lent et peut s’étaler sur plusieurs années. Surtout, il n’y a souvent pas de symptômes associés donc les hommes victimes ne s’alertent pas », explique le Dr Marc-Alexandre PAGNIEZ, urologue aux Centres Hospitaliers de Lens et de Béthune Beuvry.
Pour s’assurer de l’état de sa prostate, un dépistage individuel est proposé chez l’homme de 50 à 75 ans, voire plus tôt pour certaines personnes présentant des facteurs de risques. « On fait une prise de sang et un examen de la prostate. Un suivi annuel est ensuite organisé jusqu’aux 75 ans du patient ».
Lorsque l’un des deux paramètres est anormal, il est alors nécessaire d’effectuer une IRM de prostate pour repérer d’éventuelles zones de cancer. Le cas échéant, une biopsie de la prostate par voie rectale ou via le périnée doit être réalisée. « Ici à Lens, nous les faisons en consultation pour que le patient puisse repartir directement à son domicile », continue le médecin. « Si on trouve un cancer de la prostate lors de la biopsie, on propose au patient un traitement adapté selon plusieurs critères. »
Dans certains cas, le traitement doit être chirurgical. A ce propos, l’hôpital bénéficiera en 2023 d’un nouveau robot très performant pour les assister lors du geste. Une avancée notable bénéfique aux patients comme aux chirurgiens.
Pour les cancers peu agressifs qui ont peu de risque d’évoluer, il existe une option de surveillance active. « On peut aussi utiliser des hormones ou faire appel à la radiothérapie et/ou la chimiothérapie », développe-t-il.
Après le diagnostic, une surveillance rapprochée est réalisée pendant au moins 5 ans. « La meilleure chose à faire pour éviter une prise en charge tardive, c’est d’aller se faire dépister ! », conclut le Dr PAGNIEZ.