Engagé dans l’humanitaire depuis l’âge de 18 ans lors d’une mission militaire et humanitaire en Nouvelle-Calédonie, René MANTEL, infirmier anesthésiste au SMUR de Béthune, n’a cessé d’œuvrer à travers le monde. Qu’il s’agisse de missions d’urgence post-catastrophes climatiques (Sri Lanka, Haïti, Philippines...) ou de missions programmées, il intervient une à deux fois par an.

Président de l’Association Française Humanitaire Solidarité Sans Frontières, il se consacre au bien-être des Sénégalais depuis 2015, menant chaque année un projet concret : création d’une déchetterie, installation d’abreuvoirs en brousse, forage, rénovation d’une école, d’un poste de santé, d’une maternité...

Accompagné de collègues hospitaliers et bénévoles, il organise et met en œuvre ces actions avec engagement et solidarité.

La dernière mission s’est déroulée en novembre 2024 dans le village de Fayill au Sénégal, qui compte 10 000 habitants. Connu et reconnu par les villageois, l’équipe y est attendue avec impatience.

Encadrant trois infirmières des urgences, cette mission était principalement axée sur les soins apportés à la population du village et des hameaux environnants. Chaque jour, de nombreuses consultations pour adultes et enfants, des soins généraux et post-opératoires rythment des journées bien remplies, atteignant en moyenne 11 heures de travail.

Les soins étant payants, de nombreux villageois profitent de la présence des humanitaires pour se faire soigner. Cependant, certaines pathologies, telles que la cataracte ou les maladies chroniques nécessitant un traitement au long cours, génèrent une certaine frustration, faute de solutions adaptées sur place.

Pour René MANTEL, c’est à chaque fois un bonheur de partager des savoirs avec les soignants français et sénégalais ! Cette mission est avant tout un échange, empreint d’humanité et de bonne humeur.

À chaque séjour, les professionnels en profitent également pour distribuer du matériel de soins, des fournitures scolaires et des jouets, apportant ainsi un soutien supplémentaire à la population locale.